
Dans la peau de Kiwi par Fanny Broussard
Anthropomorphisme. Oui, c’est vrai. Et puis après? Qu’est-ce qu’on s’en fout qu’un chaton ne pense certainement pas de cette façon? Le but de l’auteure est de nous sensibiliser à la maltraitance animale. Et elle y réussit très bien. Ce pauvre Kiwi que l’on connaissait déjà avant même sa publication est, grâce à sa créatrice, le parfait ambassadeur de ce fléau mondial.
Ceci étant dit, qu’en est-il du roman? Eh bien, j’avoue avoir été agréablement surprise par la qualité de l’écriture de l’auteure, autant en ce qui concerne l’orthographe (quelques coquilles sans gravité, n’oublions pas que ce n’est que la première version), la syntaxe, ainsi que le choix des mots. Donc la lecture est agréable et nous permet de nous concentrer sur le récit.
Un récit sans temps morts, où l’action déboule tout au long des pages. On ne s’ennuie pas avec la petite Kiwi, c’est certain. Sa créatrice réussit aussi à bien planter le décor (elle nous fait respirer les odeurs des champs, ressentir la fraicheur de l’air à l’abri d’un grand if, la pluie désagréable qui dégringole du ciel, impitoyable.) Je me suis sentie devenir Kiwi.
Un livre dur? Je ne dirais pas. Je redoutais de devoir le refermer, car je n’aime pas être témoin de violence envers les animaux. Mais j’ai poursuivi ma lecture. En dépit de scènes plus difficiles, on sent que Fanny a plutôt misé sur les éléments espoir et sensibilisation.
Une histoire qui se lit d’une traite. Une auteure bourrée de talent. Une belle découverte. En passant, en achetant le livre de Fanny Broussard, vous contribuez au bienêtre animal grâce aux dons de l’auteure des profits de son livre.